Le disciple bien-aimé
Alors que je créais « Le disciple bien-aimé », j’ai demandé à Saint Jean d’être mon patron pour le travail de l’évangélisation à travers mon art.
L’évangéliste Saint Jean s’est qualifié lui-même de disciple bien-aimé. Être le bien-aimé est la cause dont être l’évangéliste est l’effet.
Par conséquent, je me suis rendue compte que lorsque je crée un tableau, si je n’écoute pas Dieu dans la prière et m’ouvre à son amour, je n’ai rien à dire à personne.
Faisant l’expérience de l’amour que le Christ a pour nous, qui ne sommes pas moins bien-aimés, nous fait désirer ardemment de le goûter et de le connaître d’une manière spirituelle, mais aussi d’une manière tangible.
Dans le sixième chapitre de l’évangile selon Saint Jean, il nous indique cette sainte communion spirituelle et tangible. C’est en Jésus, le pain de la vie qui vient à nous comme une vraie nourriture, que nous sommes vraiment bien-aimés.
© 2002-2024 – Irene Thomas
Traduit par Melissa Abraham
