Header Graphic
Catholic World Art
Artist, Irene Thomas
Header Graphic
 
Ora Pro Nobis
 
Au bord des fleuves de Babylone
 
image précédente                           image suivante
 
Sainte Au bord des fleuves de Babylone, les israélites étaient assis et pleuraient. Les Babyloniens qui les avaient capturés se sont moqués d’eux.  Ils ont harcelé les israélites pour qu’ils chantent des chants nostalgiques de Sion, et cela pour leur faire comprendre la perte de leur Jérusalem bien-aimée que l’on voit en haut à droite.

Empreinte de lyrisme, le psaume 136 est une prière de lamentation pour la perte d’Éden à cause du premier péché d’Adam et pour notre exil à cause de nos propres péchés. Ce psaume nous avertit que nous vivons dans un monde qui nous tournera en dérision pour nous faire oublier notre destination céleste.

La dernière phrase du psaume 136 est peut-être le verset le plus troublant de la Bible. Il y est écrit qu’il faut briser les enfants de l’ennemi contre un roc. L’intention fondamentale de l’auteur est que si l’on tuait la nouvelle génération - les enfants de l’ennemi - l’ennemi lui-même serait donc anéanti.

Mais dans la Bible, le sens littéral n’est pas le seul sens par lequel on peut comprendre la Bible. Il y a aussi le sens spirituel qui est divisé en le sens allégorique, le sens moral et le sens anagogique.

L’interprétation allégorique traite de la foi et l’interprétation morale de comment se conformer à ce qu’on lit alors que le sens anagogique fait référence à notre destin dans la vie après la mort physique.

Comment est-ce que ces trois sens bibliques s’appliquent au dernier verset inquiétant du Psaume 136 ?

Sur le plan allégorique, les enfants sont nos vices, les péchés auxquels nous donnons naissance sous l’influence de l’ennemi - le père du mensonge - et il ne faut pas manifester de la compassion envers eux quand nous les expulsons.

Sur le plan moral, il faut que nous agissions résolument et que nous ne tolérions pas nos péchés.  Il faut que nous mettions fin à nos vices pendant qu’ils soient encore à leurs balbutiements.

Et sur le plan anagogique, nous ne pouvons pas entrer dans le ciel, la Jérusalem céleste, jusqu’à ce que nous ayons purgé l’attachement au péché. Nous devons jeter violemment nos péchés contre le roc, la pierre sur laquelle le Christ a fondé son Église, particulièrement à travers la confession.

Que nos vices meurent en bas âge et que nos vertus atteignent la pleine maturité. 


©  2002-2024 – Irene Thomas
Traduit par Melissa Abraham