Je me souviens d'avoir observé les habitudes d’un berger. J'ai remarqué que quand un mouton, étant absorbé par sa pâture, s’égarait, le berger s’approcherait de lui en agitant un bâton pour le pousser vers le troupeau. Mais quand le berger bougeait, le troupeau fidèle le suivait automatiquement. En laissant les quatre-vingt-dix-neuf autres pour aller chercher un seul, les quatre-vingt-dix-neuf allaient avec lui jusqu’à ce que le seul mouton perdu se soit facilement mêlé aux autres. Et puis, le troupeau réuni, il pouvait encore le conduire.
« Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre. » (Psaume 22)
Je considère les eaux comme étant les sacrements, qu’ils soient pour nous (quand je suis le seul mouton à avoir besoin de réconciliation et récemment mêlé aux quatre-vingt-dix-neuf) ou pour les quatre-vingt-dix-neuf qui suivent le berger à l’Eucharistie et qui participent avec ceux qui sont réconciliés. Jésus, le bon pasteur, nous fait revivre par les eaux paisibles des sacrements.
Comme il nous est facile de nous mêler encore en nous lavant dans les eaux de la Réconciliation ! Suivons donc le pasteur à l’Eucharistie pour l'aider à ramener d’autres moutons errants.
© 2002-2024 – Irene Thomas
Traduit par Melissa Abraham
